Salon de Paris 07
Bon, de retour du salon de Paris c'est beaucoup d'images et de rêves qui remplissent la tête. Mais les visites laissent toujours un goût de méfiance car chaque vendeur ou loueur ou vendeur-loueur à raison ou tort et c'est galère de séparer le bon grain de l'ivraie. Je parle une heure avec le patron de Switch, j'en retire pleins de conseils et d'idées mais le lendemain sur internet je lis ses déboirs avec la justice, oups que croire ensuite !!!
Et c'est bien là la difficulté: se faire sa propre opinion sur un sujet que tu ne connais pas et garder raison. Dur dur la vie du marin rêveur qui désire vivre son rêve et pas seulement le rêver !
Il n'empêche que demain je vais visiter mon banquier afin de lui exposer notre projet, c'est peut-être lui qui aura le dernier mot sur la faisabilité du voyage, euh je vais aussi me mettre à jouer à l'euromillion.
Bruit de pontons et de couloirs (de vent)
Sur le net, à vouloir lire tout ce qui se passe là-bas et bien il faut garder courage pour continuer ce projet. Telle attaque de bateau par-ci, telle aggression par-là, telle avarie, telle panne, tel endroit pourri, tel autre à éviter. Non franchement, le casse-pipe (pas de mauvais jeu de mots, svp), les cyclones ou le coupe-gorge, très peu pour moi. Heureusement que de nombreux autres sites plus optimistes ou "réalistes et pragmatiques" sont là pour donner une image un peu plus positive de cet arc antillais. La pauvreté, le racisme, la jalousie, l'envie existe partout et ses corollaires également (violence, vols, aggressions). Ainsi est faite la race humaine et tourne le monde. Fermer les yeux n'y changera rien, au contraire, il faut garder raison et faire preuve de prudence et d'esprit critique. Bon, me voilà un peu rassuré par ...... moi-même !
Oui ou non
C'est de la folie pure d'avoir une idée pareille, tout quitter pour une année sans savoir où aller. On ne connait pas l'endroit, ni les dangers, etc... Bon j'arrete, parfois dans les rêves ce genre de pensées surgit et il faut bien un matin nouveau pour effacer ces doutes.
Mais l'envie est là, bien réelle de vivre une année auprès des enfants, de les voir grandir, d'avoir le temps de les voir s'épanouir, d'être en contact avec eux en permanence et non plus qu'une heure le soir, en semaine, avant de les coucher.
Quelle espèce de vie de dingue doit-on mener dans nos pays soit-disant développé pour juste assurer le quotidien et dépenser pour le superflus. Quel sens y'a-t-il à tout cela. Une année, ce n'est rien de trop pour refléchir à cette question hautement " philosophique "---
L'idée est lancée .....
Un soir d'hiver 2006 la discussion a finalement dérivé sur ce projet qui germait au dedans de nous mais sans oser se l'avouer ouvertement et : << nous partirons en 2010 >>.